jeudi 16 juin 2011

La fin d'un grand voyage...

Aujourd'hui 16 juin, j'écris probablement pour la dernière fois sur mon blog, que j'ai tenu plus ou moins fidèlement tout au long de mon séjour à México. À près de 24 heures de mon départ, mes sentiments sont vraiment mélangés. Partir d'un lieu, ce n'est jamais facile, et dans mon cas, j'ai toujours trouvé ça extrêmement difficile de revenir au pays après quelques semaines de voyage. Dans ce cas-ci, mon voyage était nettement plus long: 5 mois et demi. Le plus long voyage que j'aurai fait jusqu'à maintenant. Quand on part aussi longtemps, les sentiments quant au retour sont différents, ambigus, mélangés. J'ai immensément hâte de retrouver ma famille, mon chum, mes amis et mon chien, et aussi la bouffe de ma mère et ma grand-mère, qui m'a vraiment vraiment manquée au cours de ce voyage (je me débrouille pour cuisiner mais ça n'a rien à voir avec les repas qu'elles préparent on s'entend). Mais en même temps, je me suis faite une vie ici, j'ai une chambre, un appartement, un chez-moi où je me sens bien, j'avais une routine; j'allais à l'école en semaine, je faisais mes travaux, je visitais la ville ou d'autres régions du Mexique, je faisais la fête...Mais aussi, j'ai habité et connu des gens super non seulement du Mexique, mais aussi et surtout de l'extérieur, avec qui j'ai créé des liens d'amitié avec le temps et avec qui j'ai partagé des moments beaux et exaltants tout comme des moments plus tristes.

Je sens aussi que la ville de México en soi va me manquer énormément. México DF, c'est si différent que d'habiter à Lévis...ça bouge et grouille 24h/24, c'est gros, c'est plein de monde, pleins de choses à faire et à voir, les moyens de transport sont géniaux (variés, efficace et vraiment pas chers)...on ne s'en tanne jamais. Même si j'avoue qu'au début la perspective d'habiter à México me faisait un peu peur, aujourd'hui je peux dire que j'ai apprivoisé la ville et que même si je ne voudrais pas habiter ici de manière définitive, j'ai adoré y vivre pendant quelques mois et je la considère un peu comme chez-moi. Assurément, j'y laisse un peu de moi-même...

De mon 5 mois et demi à México et au Mexique, je garde des bons souvenirs (et des moins bons). En voici quelque-uns (il n'y a pas d'ordre d'importance):

1. La rencontre des étudiants étrangers tenues le 28 janvier, juste avant la rentrée. Ce jour-là, ma vie à México s'est considérablement embellie: j'y ai connu mes deux meilleurs amis à México, Maja et Luc. Cette journée a été super...j'en garde des très bons souvenirs. Et franchement, jamais je n'aurais cru vivre autant d’évènements et partager autant de moments avec ces personnes-là. Pour moi, ça a été une journée clée de mon voyage.

2. Taxco. Première grande sortie en dehors de la ville de México avec Maja, Luc, Aurore et Yvonne. Nous ne sommes parties qu'une journée, mais ce fut une journée tout simplement géniale, où nous avons appris à nous connaître davantage. Nous avons bien ri ce jour-là...un de mes meilleurs souvenirs sans aucun doute et le meilleur voyage avec mes amis étrangers.

3. Le surprise party pour Yvonne. Ce party a été pour moi l'un des meilleurs, ce fut une excellente soirée tout simplement.

4. Veracruz et le Carnaval: Le ''grand'' voyage avec Aurore, Luc, Maja, Francisco et Yvonne. Une semaine dans la ville de Veracruz pour le Carnaval. Ce fut un beau voyage en somme avec de beaux moments.

5. La visite de ma tante à México en avril. Ces quelques jours furent intenses en visite et plutôt fatigants, mais très beaux en général. J'étais tellement contente que ma tante vienne me visiter à México, j'avais tellement envie que quelqu'un de la famille connaisse México, le Mexique et ma vie ici. Lorsque je suis allée chercher ma tante à l'aéroport ce fut plutôt émotif pour moi: j'étais si contente de voir quelqu'un de la famille après 3 mois...

6. Semana Santa avec Pedro: tout le voyage avec Pedro a été génial, les villes que nous avons parcourues étaient superbes. Ce dont je vais me souvenir particulièrement, c'est lorsque Pedro a sonné à ma porte le jeudi matin 14 avril, exactement 3 mois après s'être séparé douloureusement à l'aéroport. C'était juste magique de le revoir enfin. Aussi, notre passage à Tequila fut pour moi le moment marquant de notre voyage: j'ai tout simplement ADORÉ ce pueblo. Une magnifique journée... Et finalement, notre séjour à Puerto Vallarta pour ma fête, qui a été merveilleux.

7. La fois où nous sommes allés voir la Lucha Libre à México avec le groupe d'étudiants étrangers (Mex2011). La lutte en général n'est pas ce qui est de plus passionnant, mais quand ils ont mis le nain déguisé en singe dans le ring (Kemonito), haha wow quel moment, et alors que les autres étaient outrés par la tournure des événements, Luc et moi étions carrément pliés en deux, c'était siiiii drôle. J'y repense et j'ai le goût de rire...

8. Le mariage auquel j'ai assisté à Tehuacan lors de mon dernier séjour la semaine dernière. J'étais avec la soeur, le frère, la mère et le neveu de mon copain. C'était une très belle soirée, une belle réception. On s'est bien amusés ce soir-là.

Ce sont les beaux moments qui me sont venus à l'esprit spontanément...mais évidemment il y en a d'autres.

Je vois ce long voyage comme une parenthèse dans ma vie, une plus ou moins longue parenthèse qui est sur le point de se fermer. Et en étant toujours dans la parenthèse, j'ai de la difficulté à réaliser que tout cela est sur le point de se terminer et que je vais retrouver ma vie quotidienne au Québec. Surtout quand je sais que pendant que je quitterai cette parenthèse, plusieurs de mes amis s'y trouveront encore pour quelques semaines ou quelques mois.

Cette parenthèse fut pour moi une expérience unique, une expérience qui m'aura certainement appris des choses. Je ne sais pas si j'ai vraiment changé, c'est difficile à dire. Je crois par contre avoir appris à m'endurcir davantage, et à être moins naive en vivant à México. Je crois avoir appris à réfléchir davantage avant de dire ou poser des gestes, moi qui est plutôt spontanée de manière générale. J'aurai également appris que je suis capable de vivre à l'étranger plusieurs mois et de survivre en me faisait à manger (moi qui ne cuisinait vraiment pas avant). Je ne vous cacherai pas que d'avoir réussi à vivre (sans mauvaises expériences) 5 mois et demi à l'étranger, et surtout à México, l'une des plus grosse villes du monde, une des plus polluées et où la criminalité est élevée, est pour moi un accomplissement, une grande fierté sur le plan personnel. Jamais je ne pourrai regretter de l'avoir fait et d'avoir plongé dans cette aventure. Ça n'a pas toujours été facile, j'ai eu quelques bas au cours de mon séjour, surtout au début et pendant ma fin de session, mais somme toute, j'en garderai un bilan extrêmement positif sur tout les plans, mais surtout sur le plan personnel. Je peux dire aujourd'hui 16 juin, que je suis fière de moi et heureuse avec le choix que j'ai fait de venir ici.

Ce qui me fait le plus peur et ce que j'appréhende le plus, c'est le choc du retour. Oui, revenir à la maison va faire du bien, voir les gens que j'aime et tout, mais en même temps, personne ne pourra vraiment comprendre l'expérience que j'ai vécue ici, et pendant que j'étais dans mon monde parallèle si on peut dire, eux, ils continuaient leur vie normale...Je sens que le retour ne sera pas de tout repos. Au moins, je m'y attends. Mais en fait, je n'ai aucune idée de la manière dont je vais réagir. J'ai toujours tendance à déprimer légèrement en revenant de vacances, mais dans ce cas-ci, qui est un cas unique pour moi, c'est difficile à prévoir et je n'en ai aucune idée. Souvent, on se prépare à quitter son pays, mais on ne se prépare pas à y revenir...et c'est aussi important.

Alors qu'il me reste près de 24h en terre mexicaine, je ressens beaucoup de nostalgie et de tristesse. Les aurevoirs ne sont pas faciles jusqu'à maintenant, et je sais que vendredi matin à l'aéroport, ça va être très difficile de partir du Mexique et de dire aurevoir à Ximena et Maite, mes deux colocs que j'adore énormément.
Demain, pour ma dernière journée, en plus de finaliser mes bagages qui sont presque terminés, je vais dire aurevoir à d'autres amis et essayer de passer un peu de temps avec Ximena et Maite. Je sens que ma dernière nuit en terre mexicaine va être courte...le sommeil va être difficile à trouver. Et déjà, je n'ai pas envie de m'endormir car je sais qu'en me réveillant, il va me rester qu'une seule journée à México...

Pour une des dernières fois, Buenas Noches México.

mardi 7 juin 2011

Quelques expressions mexicaines

Aujourd'hui, j'ai soudainement eu l'idée de faire un petit post sur les mots et expressions employés au Mexique. En effet, même si l'espagnol est parlé dans la plupart des pays de l'Amérique latine, chaque pays possède ses particularités langagières, et il s'avère que le Mexique en possède beaucoup. Dans ce post, je vais vous présenter quelques unes des expressions les plus employées, et que moi-même j'emploie.

1.Wey

Le ''wey'', dérivé du mot ''guey'' (boeuf si on le traduit), c'est ce qui distingue immédiatement le mexicain de tous les autres hispanophones du monde. Au Mexique, ''wey'' est très très utilisé, dans les situations informelles surtout, par les femmes et les hommes, mais, de mon observation, beaucoup plus par les hommes. Wey est, si on veut, l'équivalent de ''man'' en anglais et est utilisé à peu près aussi souvent que notre ''tsé''.

2. No manches

Cette expression, qui signifie à peu près ''tu me niaises'', ''dis-moi pas'' ou ''c'est pas vrai'' est très souvent utilisé par toutes les classes d'âges et les deux sexes, cependant surtout dans situations informelles. Si on veut être plus poli, on dira ''no me digas'', expression formelle et internationale.

3. No mames

C'est la version  vulgaire de ''no manches''. Surtout employé par les hommes dans les situations informelles (avec des amis). J'ai des amies filles qui l'utilisent, personnellement je ne l'utilise pas ou si c'est le cas, pas sérieusement, car ce n'est pas très chic.

4. Pinche

Pinche, c'est l'équivalent de notre ''maudit''. On va employer pinche pour plusieurs situations:  ''pinche trabajo'' (maudit travail), ''pinche mexicano'' (maudit mexicain). Pinche peut être péjoratif ou non, dépendamment du contexte et du ton employé. Il peut même être affectif parfois (genre, lorsque l'on dit pinche chileno ou mexicano).

5. Sale

''Sale'', c'est un peu comme notre ''OK'' ou ''d'accord''. Très employé. Son synonyme est ''orale'', aussi très employé par tous.

6.Apoco

Apoco est employé lorsqu'on est surpris de quelque chose, dans le genre ''ah oui?'' , ''et bien'', et surtout lorsqu'on est agréablement surpris.

7. Oye

Oye est utilisé pour interpeller quelqu'un, et est à peu près l'équivalent de notre ''hey''. Oye est utilisé dans les situations informelles et particulièrement avec des amis ou des membres de la famillie proche, car ce n'est pas très courtois.

jeudi 2 juin 2011

Tequila!!! (le ''pueblo'') (2e partie)


Une fois la visite de la hacienda José Cuervo terminée, nous sommes retournés au zocalo se reposer à l'ombre (il faisait vraiment chaud et le soleil tapait fort!) à l'ombre d'un arbre. Nous étions plutôt contents de la visite, cependant, nous en voulions plus: il était à peine 14h et nous voulions profiter de notre journée. Pour ma part, je rêvais de faire un tour guidé qui nous amènerait dans un champ d'agaves où on nous faire une démonstration de ''jima'' (couper les feuilles des agaves). Au zocalo, plusieurs promoteurs de tours guidés se promenaient en essayant de repérer les potentiels touristes afin de leur vendre leurs produits. Vu que nous avions besoin de renseignement, c'était plutôt pratique! Un monsieur s'est approché et nous lui avons tout de suite expliqué ce que nous voulions: la visite d'une hacienda (autre que José Cuervo), mais surtout, nous voulions nous rendre dans les champs afin de voir un jimador à l'oeuvre. La première chose que nous a dite l'homme est que ce n'était malheureusement pas possible d'observer la jima, car aucun guide n'était disponible pour nous faire la démonstration. Assez déçus, nous l'avons remercié et nous sommes allés nous asseoir sur une petite terrasse. Quelques minutes plus tard, l'homme est venu nous voir nous demandant si on tenait réellement à aller dans les champs d'agaves. Après le lui avoir confirmé, il nous a dit qu'il allait revenir dans une vingtaine de minutes, le temps de voir s'il ne pouvait pas trouver un guide en mesure de nous offrir le genre de visite que nous voulions. Finalement, le monsieur est revenu, nous disant qu'il avait trouvé un guide qui était en mesure de nous amener dans le champ d'agaves afin de faire une démonstration de jima, mais que la visite allait débuter dans une heure seulement. En attendant, le monsieur nous a offert des dégustations de tequila et de crèmes de tequila (dégustation qui faisait partie de la visite). C'est vers 16h que le monsieur nous a amené au départ de la visite guidée, à l'autre bout du zocalo. La visite coûtait 150 pesos chacun (si je me rappelle bien...) et comprenait : la visite de la ville de Tequila en autobus qui avait une forme de ''baril'' où repose la tequila (vraiment cute, vraiment concept :) ), ainsi que la visite d'une ancienne hacienda + dégustation de tequila et, pour terminer, la démonstration de jima donnée par le guide lui-même (qui a déjà été jimador) dans un champ à la sortie de la ville.


Nous avons donc pris place dans le ''baril'' et peu de temps après, le guide est arrivé, tout souriant et nous souhaitant la bienvenue à Tequila. Le guide s'est avéré très sympathique et il connaissait plutôt bien sa matière. Étant moi-même guide, je regarde souvent les petites détails, et franchement, ce monsieur (dont je ne me rappelle plus le nom...maudit!) s'est avéré être un bon guide plutôt professionnel. C'est tellement important...car si le guide est mauvais, la visite ne peut qu'être mauvaise. Heureusement, pas dans ce cas-ci! :)

Dans l'autobus baril, nous étions une bonne dizaine, et sur le total, il n'y avait qu'une étrangère: moi-même. Mais j'y suis plutôt habituée disons!
Alors que le chauffeur du baril nous faisait faire un petit tour de ville, le guide nous expliquait l'histoire de la ville et des distilleries de tequila. Il nous a expliqué entre autres que la tequila, pour avoir la ''denominacion de origen'' l'agave devait provenir de la région de Tequila, ou de tout l'état de Jalisco et même pouvait provenir des états voisins comme michoacan, où les conditions climatiques sont semblables (la variable température est primordiale).
À Tequila et dans ses environs, on retrouve des dizaines et des dizaines de distilleries, dont les plus connues demeurent celle de José Cuervo et Sauza, deux marques réputées mondialement. À noter que l'on retrouve des distilleries ailleurs au Mexique, comme dans l'État de Nuevo Leon (si je me rappelle bien), au nord-est de la république.
Le premier arrêt (de deux) s'est fait dans une ancienne hacienda, où une dégustation de tequila nous attendait. Bien qu'abandonné, la hacienda possédait encore des matériaux et outils d'une vraie hacienda, par exemples les barils où reposent la tequila. Comme nous n'avions pas eu le droit de les prendre en photo dans la hacienda de José Cuervo (nous ne pouvions pas prendre de photo de certaines pièces), là, nous en avons profité.

Après avoir fait un arrêt d'une quinzaine de minutes à l'ancienne hacienda, nous avons repris le bus-baril afin de retraverser la ville pour nous rendre dans un champ d'agave, situé à cinq minutes à la sortie de la ville. Une fois sur la grande route, le bus-baril a quitté l'artère principale pour s'engager dans un petit chemin de terre s'enfonçant dans le champ d'agaves. Nous n'étions pas encore descendue du bus que déjà j'étais énervée comme un enfant le jour de Noel!! Me retrouver dans un magnifique champ d'agaves sous un soleil de plomb, un ciel bleu azur et les montagnes se dressant à l'horizon, je n'aurais pas pu demander mieux côté paysage! C'était tout simplement merveilleux, idyllique :) (bah, dans ma tête en tout cas).
Puis, le bus s'est arrêté et le guide nous a offert de descendre. Alors que la plupart des visiteurs, paresseux probablement en raison de la chaleur ou ennuyés, ont décidé de rester assis alors que Pedro et moi, nous ne nous sommes pas fait priés!! Pendant que le guide nous donnait des informations à propos de la ''jima'', il a commencé à ''jimar'' avec l'instrument (spécial) requis.

Quelques faits à propos de la ''jima'': les jimadores ne travaillent que le matin, soit de 7h à 10h, au moment de la journée où le soleil est moins fort et où il fait moins chaud. Il faut dire que les jimadores exécute un travail très physique. Quand on le voit à la télé, ça semble facile, mais pour avoir manipulé l'instrument, je peux vous dire qu'il est plutôt lourd! Normalement, un jimador est en mesure de ''jimar'' un agave par 1 ou 2 minutes environ (ce qui n'est vraiment pas long!! il faut être habitué tout de même!!)
Avant d'en terminer avec l'agave, le guide nous a proposé de prendre une photo dans la pose du jimador, ce que nous n'avons pas refusé!! En voici une.

Le plus drôle, c'est que Pedro et moi étions pas mal les deux seuls vraiment intéressés par la ''jima'', tandis que les autres semblaient las et ennuyés. On peut même dire que le guide nous a amené dans le champ expressément pour nous d'ailleurs! Vraiment, pour ma part, j'ai adoré la visite, particulièrement la demie heure passée dans le champ! Je crois que j'y serais restées des heures à contempler le paysage et à me promener dans les rangées d'agaves! Wow...nul besoin de vous dire que j'étais très contente et satisfaite de la visite! :) En fait, j'étais bien contente de toute ma journée passée à Tequila, et j'y serais bien demeurée une journée de plus, histoire de savourer davantage les paysages, l'ambiance...mais bon! Un jour peut-être, j'y retournerai, même si c'est un peu loin du centre du pays.

Après la visite, nous sommes retournés à la centrale pour prendre l'autobus en direction de Guadalajara, où nous allions passer notre deuxième et dernière nuit avant de partir pour Puerto Vallarta, le matin suivant.

samedi 28 mai 2011

Tequila!!! (le ''pueblo'')

Vu que passer la journée complète à Guadalajara ne nous intéressait pas et que nous (surtout moi) rêvions d'aller à Tequila, nous nous sommes levés tôt mardi matin afin de pouvoir se rendre dans ce merveilleux village, situé à 1h30 de route. Ce que je n'ai pas dit dans mon post antérieur, c'est que vous avez deux choix qui s'offrent à vous si vous voulez aller à Tequila: y aller en bus pour 100$, trajet 1h30, OU y aller avec le Tequila Express, un train qui vous amène rapidement à Tequila (en moins d'une heure si je ne me trompe pas), mais plus cher (je ne connais pas les prix). Nous avons bien sûr décidé d'y aller en autobus par nous-mêmes (sans ''forfait'').

Comme je le disais précédemment, le trajet était plutôt pénible au début, surtout que le film que nous étions en train de regarder s'est subitement arrêté en plein milieu (quoi de mieux pour vous garder en haleine n'est-ce pas) et l'autobus s'arrêtait constamment pour faire monter des gens. Heureusement, après un bon 45 minutes de route, les paysages ont changé et nous avions maintenant droit à des champs d'agaves à perte de vue. Nous n'étions même pas encore arrivés que j'étais déjà toute énervée, juste à voir les agaves. Non, non, ne croyez surtout pas que je suis alcoolique ou une fan finie de tequila (je n'aime pas les alcools forts), mais c'est que pour moi, Tequila et sa région est un endroit que je voulais voir depuis longtemps, en fait depuis que j'ai vu les premières images dans une telenovela mexicaine, Destilando Amor il y a 4 ans de cela. Ok, oui, les telenovelas (télé-romans, dans le genre des Feux de l'Amour pour ceux qui connaissent...) c'est très quétaine et normalement c'est mauvais, mais cette telenovela, qui a été un hit il y a quelques années au Mexique, a une bonne histoire et de bons acteurs. Il y a deux ans, quand je suis allée au Mexique pour la première fois, j'ai même acheté le DVD! En tout cas...maintenant vous comprenez que je suis fan...hihihi :).
Si je voulais aller à Tequila, ce n'est pas seulement à cause de la telenovela, mais aussi parce que les paysages avaient l'air si beaux! Et franchement, je n'ai pas été déçue!

Une fois arrivée à Tequila, à la mini centrale d'autobus, nous nous sommes dirigés vers le zocalo pour aller déjeuner. Le zocalo, soit dit en passant, est superbe et très charmant, surtout grâce à sa magnifique église (je vous mets une photo). Je vous mentirais si je vous disais que je n'ai pas été bouche bée en voyant le zocalo: c'était pareil comme dans la telenovela! :) C'était si beau...si typique!
Après le déjeuner, nous nous sommes dirigés vers la Hacienda José Cuervo situé à quelques centaines de mètre du zocalo. José Cuervo, vous l'aurez compris, est une marque de tequila très très connue au Mexique mais aussi à l'international, tout comme la marque Sauza par exemple. La Hacienda (villa en français si vous voulez) de José Cuervo est ouverte au public tous les jours et offre une panoplie de visites, pour toutes les bourses. Vu que nous voulions visiter une autre hacienda plus tard dans la journée et que les prix étaient légèrement élevés, nous avons opté pour la visite de base à 150 pesos (si je me rappelle bien), qui comprenait la visite de la hacienda, explications du processus de fabrication de la tequila ainsi que plusieurs dégustations de tequila. Pour pouvoir entrer dans la zone de fabrication de la tequila (l'usine si on veut), nous devions tous mettre un filet sur la tête (c'était très chic). Au fur et à mesure que nous avancions, la guide nous expliquait le processus de fabrication. Vu que je ne suis pas experte en tequila et que j'ai fait la visite il y a près d'un mois et demi, je vais tenter de vous donner une ou deux explications de base. Premièrement, la tequila se produit avec les agaves (plantes qui ressemblent légèrement à des aloès, mais ce n'est pas ça du tout en fait). De l'agave, il y a seulement la partie du centre, qui l'on appelle ''piña'' (qui veut dire ananas en français. On l'appelle comme ça car elle ressemble à un ananas...voyez la photo). Les piñas sont transportées du champ jusqu'à la hacienda, où on les fait cuire dans des gros fours. De la fibre, on y extrait le jus qui sera distillé afin d'arriver au produit final. La fibre, quant à elle, n'est pas une perte totale: on la réutilise à d'autres fins (quoi exactement, je ne me rappelle plus). Il existe plusieurs sortes de tequila. La tequila blanco, el reposado y el añejo. La tequila blanco repose dans les barrils quelques jours seulement, tandis que el reposado demeure quelques mois dans les barills et el anejo, au moins un ans. Plus la tequila repose dans les barrils longtemps, plus elle prend une couleur dorée.


Au cours de la visite, la guide nous a invité plusieurs fois à déguster la tequila à plusieurs étapes de sa fabrication. Vu que je n'aime pas particulièrement le goût de la tequila, selon moi très fort, je finissais toujours par donner mon shooter à Pedro, qui, au fond, a été ''obligé'' de déguster deux fois plus de tequila que les autres personnes. Pas chanceux, ein? ;)

À la fin de la visite, la guide nous a invité à nous rendre au bar afin de déguster gratuitement une margarita à la lime. Franchement, avant ce jour-là je ne trippais pas trop margarita, mais depuis ce temps j'ai un petit faible pour cette boisson. Il faut dire qu'elle était excellente! Puis, avant de quitta la hacienda, nous sommes évidemment allés à la boutique souvenir afin d'acheter des bouteilles de tequila ''José Cuervo''.


vendredi 20 mai 2011

Guadalajara et Tequila!

Lundi en fin d'avant-midi, nous avons quitté Guanajuato et pris la direction de la centrale d'autobus afin de nous rendre à Guadalajara, située, comme je le disais à environ 4h30 de route. Le trajet s'est bien passé, notre autobus, de la compagnie Primera Plus (autobus première classe), était plutôt confortable et nous avons eu de la chance, car les films étaient pas mal et nous avons eu droit à un lunch en entrant dans l'autobus (un sandwich, mais quand même).
Arrivés à la centrale de Guadalajara, il fallait prendre un taxi en direction de la ville, car encore dans ce cas-ci, la centrale se situe à l'extérieur de la ville (à un bon 15 minutes, et plus s'il y a du trafic). À titre informatif, Guadalajara est la deuxième plus grande ville du Mexique (la première étant Mexico, il n'y a pas de surprises) et elle se situe au nord-ouest de la capitale (regardez sur une carte...). Vu la grosseur de la ville, nous ne pouvions pas vraiment nous permettre de descendre du taxi n'importe où et chercher un hôtel en traînant nos grosses valises: nous avons dû prendre un moment pour consulter le routard. L'hôtel où le taxi nous a laissé ne s'est pas avéré très bien et nous avons décidé d'en visiter un autre situé sur la même rue avant de faire notre choix. Finalement, nous avons opté pour le deuxième, l'hotel ''Sevilla'', qui offrait un prix correct (350 pesos la nuit si je me rappelle bien) pour une chambre propre et correcte, avec ventilateur et télé, et même ascenseur (vu que notre chambre se situait au 4e, c'était bien apprécié!!). Le seul hic de cet hôtel selon mon routard, c'était que l'on entendait la musique de la disco d'à-côté (littéralement collée sur l’hôtel). Heureusement, vu que nous avons le sommeil dur et que nous étions fatigués, cela ne nous a pas empêché de dormir cette nuit-là.

Une fois installés, nous sommes partis à la découverte de la ville, il était déjà près de 18h. Vu que notre hôtel se situait tout près du centre, nous pouvions nous rendre au zocalo à pied sans problème. Une fois arrivés au zocalo, nous sommes restés quelques minutes pour contempler la belle cathédrale de Guadalajara, à l'architecture impressionnante.
Juste en face de la cathédrale, il y avait un poste d'information touristique. Nous y sommes allés afin de connaître les restaurants du coin, ainsi que pour avoir de l'information à propos de Tequila, le village que nous voulions aller visiter le lendemain. Pour ce qui est de Tequila, nous avons su qu'il y avait deux manières d'y aller: 1) acheter un ''package'', qui valait près de 60$ canadiens. Ce qu'incluait ce tour: le transport jusqu'à Tequila, situé à plus d'une heure de route, ainsi que la visite de deux haciendas où on distille la tequila.
2) Y aller par nous-même. La dame nous a expliqué que nous pouvions nous rendre à la vieille centrale de la ville (située dans la ville) et de là, prendre un autobus pour Tequila, au coût d'environ 100 pesos allez-retour. L'autobus était plutôt vieillot, la télévision ne marchait pas très bien et le chauffeur arrêtait régulièrement pour prendre des gens. Résultat: le trajet a duré 1h30. La première partie du trajet a été plutôt ennuyante, car nous traversions de long en large la ville de Guadalajara. Honnêtement, de mon opinion, je vous dirais que Guadalajara est beaucoup moins belle quer ce que je pensais avant d'y aller: c'est un peu comme la ville de México, mais en moins gros, un peu moins pollué mais assez sale, et avec beaucoup moins d'attractions à voir et à faire qu'à México.
Cependant, une fois sortis de la ville et arrivés en ''campagne'', nous avons vite été servis: le paysage était magnifique. Il y avait des champs d'agaves (plantes avec laquelle on fait la téquila, voir photo juste au-dessus) partout...sur fond de ciel bleu, c'était superbe.

jeudi 19 mai 2011

Semana Santa avec Pedro (14-24 avril): Guanajuato et Guadalajara!

Une fois sortis du fameux Musée des Momies de Guanajuato, nous avons décidé, par paresse et en raison de la chaleur, de retourner au centre historique en bus (le musée des momies est un peu excentrée et surplombe la ville). Tout compte fait, nous avons bien fait de prendre l'autobus, car en plus de nous épargner une marche d'une vingtaine de minutes, nous avons pu explorer davantages les tunnels de la ville. Et même, le chauffeur nous a fait descendre à un arrêt souterrain! En fait, nous lui avions demandé de nous avertir quand nous serions à proximité du zocalo...et il s'avère que nous étions SOUS le zocalo. Il nous a suffit que d'emprunter un petit escalier et hop! Nous étions sur ''le plancher des vaches''. Nul besoin de vous dire que j'ai aimé les tunnels. :)

Après cette journée plutôt chargée, nous nous sommes dirigés à l'hôtel afin de se reposer avant d'aller souper. Lorsque nous sommes sortis pour trouver un restaurant, le ciel était couvert et il n'allait pas tarder à pleuvoir. Heureusement, nous avions trouvé un beau petit restaurant avec terrasse (avec toit) dans le centre historique, situé à proximité d'un parc et d'autres restaurants. C'était un coin plutôt animé, avec musiciens, mariachis et beaucoup de touristes nationaux et internationaux. Après le repas, nous avons décidé de marcher un peu dans le coin, lorsque nous sommes passés à côté d'hommes déguisés en troubadour, qui nous ont abordé pour nous parler d'une activité qui allait se dérouler le soir même et qui s'intitule ''la Callejoneada''. La Callejoneada vient du mot ''callejon'' (ruelle) et en fait, elle consiste en un groupe de musiciens troubadours (ils sont au moins 8-9) qui chantent des chansons romantiques et qui animent les gens en les faisant danser, chanter, etc. dans les petites ruelles charmantes de Guanajuato. Bon, dit comme ça, l'activité paraît quétaine (et oui, elle l'est un peu), mais si vous allez à Guanajuato, c'est une activité nocturne que je vous recommande particulièrement! La Callejoneada dure environ 1h30 et, évidemment, elle n,est pas gratuite. On vous chargera 100 pesos par personne, soit 7-8$ canadiens, ce qui est très raisonnable tout de même. Lorsque nous avons participé à l'activité, c'était en pleine ''Semana Santa'', donc il y avait beaucoup de monde: nous devions être une bonne trentaine ou quarantaine de personne, je ne saurais dire exactement. Pour ma part, j'ai bien aimé La Callejoneada, car non seulement elle nous permet de découvrir les recoins charmants et romantiques de la ville à la nuit tombée, mais c'est aussi un moment de divertissement assuré.

Une fois l'activité terminé, il était près de 11h30 et nous étions plutôt fatigués. Après une belle journée à explorer Guanajuato, nous devions maintenant dormir, car le lendamain matin, nous partions (déjà) vers Guadalajara, située à environ 4h-4h30 de route.

mardi 17 mai 2011

Semana Santa avec Pedro (14-24 avril): Guanajuato!

Dimanche matin, nous avons quitté San Miguel de Allende pour nous rendre à Guanajuato, située à 1h30 de route plus à l'ouest. Arrivés à la centrale d'autobus, nous avons dû prendre un taxi en direction de la ville, car la centrale est un peu excentrée. La première chose que nous avons fait est de chercher un taxi: normal, nous ne voulions surtout pas traîner nos valises à roulette partout dans la ville! Malheureusement, les hotels de Guanajuato étaient beaucoup moins charmants que ceux de San Miguel, et après en avoir visité plusieurs, nous en sommes venus à la conclusion que nous ne pouvions pas retrouver le même rapport qualité-prix dans cette ville. Pour vous donner un exemple, notre hôtel ce situait au centre historique de Guanajuato et coûtait 300 pesos la nuit (25$ canadiens). Par contre, la chambre n'avait rien de charmant: les meubles étaient vieux, la salle de bain petite, les couleurs très très fades...disons que je n'aurais pas passé plus d'une nuit à cet endroit.
Une fois notre premier objectif rempli, nous nous sommes dirigés vers le zocalo afin de trouver un petit restaurant pour déjeuner. 
Je vous avouerais honnêtement que mes toutes premières impressions de Guanajuato (pendant lorsque l'on cherchait un hôtel) n'ont pas été des meilleures. De ce que j'avais vu de la ville (avant d'aller vers le zocalo et d'explorer plus en profondeur) n'était pas aussi charmant, joli, propre et paisible comme l'était San Miguel de Allende. Néanmoins, c'est bien connu, la première impression n'est jamais bien fiable (dans mon cas en tout cas). Et dans le cas de Guanajuato, il faut apprendre à connaître la ville: c'est en l'explorant qu'on la découvre et qu'on l'apprécie.

Pendant que nous déjeunions sur la terrasse près du zocalo, nous avons aperçu un tramway qui faisait faire des visites guidées, comme à San Miguel. Puisque Guanajuato est plus grande que cette dernière, que nous n'avions qu'une journée et que la ville comporte beaucoup de montées (et aussi parce que c'est plaisant de se promener en tramway :) ), nous avons décidé de faire le tour guidé, au coût de 100 pesos chacun pour une heure et quart de visite. Vu qu'il faisait beau, nous sommes allés nous asseoir dans la partie arrière du tramway, où l'on a un toit mais pas de murs. Deux personnes, un couple, y étaient déjà installées. Nous avons su assez vite d'où ils venaient: ils parlaient français avec un accent...français! Eux aussi se sont rendus compte que nous parlions français ''québécois'' et nous avons entamé une conversation. Et il s'avère que nous avions affaire à des jeunes mariés qui, pour leur voyage de noces, ont décidé de partir du Guatemala, de traverser le Mexique et les États-Unis et de se rendre jusqu'au Québec en camping car (qu'ils ont fait venir de France), tout ça en 8 mois environ. Tout qu'un voyage...je vous avouerais que j'étais un peu jalouse, moi qui rêve de faire un roadtrip de ce genre aux États-Unis! Un jour, un jour...une chose à la fois! Profitant de l'occasion, le français (j'ai oublié son nom), m'a posé quelques questions sur la ville de Québec (dans le genre, combien de temps ça prend à visiter, qu'est-ce qu'on peut y faire, etc.). Il prévoyait également aller voir les baleines, et m'a demandé d'écrire le nom d de la ville, car il avait peur de ne pas s'en rappeler (Tadoussac évidemment). En fait, ils se sont avérés très sympathiques, très relax. Des gens en voyage, quoi! 



Même si nous n'avons pas trop trop porté attention à ce que disait le guide (nous étions en grande conversation avec nos amis français), nous avons eu l'occasion d'admirer la ville sous des angles différents. Avec le tramway, nous nous sommes rendus à un point assez haut de la ville, d'où on peut bénéficier d'une belle vue. Nous sommes également passés dans les tunnels, grande particularité de Guanajuato. Voyez-vous, Guanajuato est également une ville souterraine. Sous la terre, ce que l'on retrouve, c'est carrément des rues, avec des panneaux indiquant les noms des rues, les stops, on retrouve des trottoirs pour les piétons et même, des arrêts d'autobus!  Pour conduire à Guanajuato, il ne faut vraiment pas avoir peur des tunnels, car ils s'avèrent inévitable pour se rendre du point A au point B. Il faut aussi bien connaître la ville et ses tunnels, car il y en a pas mal et c'est plutôt difficile de se repérer sous terre lorsque l'on ne connaît pas la ville!

Après la visite guidée, nous nous sommes dirigés vers le ''mirador'', une terrasse qui surplombe la ville et les montagnes, d'où on bénéficie d'une vue magnifique sur Guanajuato. Pour s'y rendre, deux options:  l'option facile, rapide et fun, le funiculaire (comme à Québec) ou l'option longue, pénible sous la chaleur mais gratuite, monter à pied! Nous avons préféré choisir la première...:P


Lorsqu'on admire Guanajuato ''d'en-haut'', on se rend compte à quel point cette ville est spéciale: en fait, Guanajuato se trouve dans les montagnes, au creux d'une vallée, dans une région semi-désertique (voyez par vous mêmes la photo...) et il semble que la ville est carrément installée sur le flanc de la montagne! Les maisons sont très colorées et toutes collées les unes sur les autres, ce qui crée une autre particularité de la ville: les ''callejones'' (ruelles) romantiques, dont celle du baiser (Callejon del Beso), très très populaire! Évidemment, le callejon est un passage obligé lorsque l'on visite Guanajuato, et encore plus si vous y allez en couple!  La Callejon del Beso, c'est une histoire copie conforme (version mexicaine) de Roméo et Juliette: deux familles qui se détestent, les deux enfants s'aiment passionnément...et vous allez me dire, ok, mais pourquoi la callejon del beso?? La rue est tellement étroite que les balcons des deux amoureux (les maisons se font face) se touchent presque, ce qui fait que de leurs balcons respectifs, sans sortir de leur chambre, les amoureux pouvaient s'embrasser :). Cute, n'est-ce pas

En fin d'après-midi, nous nous sommes rendus au musée des Momies, autre particularité de la ville. Le musée est en effet consacré à des momies, ou plutôt des gens décédés il y a une centaine d'années au moins et qui ont été déterrés et exposés. J'ai trouvé le musée intéressant, mais un peu morbide de ma vision de québécoise: les mexicains ont une relation différente envers la mort, disons qu'ils en ont moins peur et qu'ils en rient...leurs croyances sont totalement différentes des nôtres (par exemple, ils fêtent le jour des morts le 1er novembre). Ainsi, pendant que les enfants et les adultes blaguaient et riaient de l'allure des momies, je ne pouvais arrêter de penser à la fin tragique de ces personnes (une d'entre elle a été enterrée vivante...sa famille la croyait morte...).

Suite à venir!!